Description du lieu

Saloon :

Royal Clover. Voilà le nom inscrit en lettres d’or sur la façade du bâtiment à deux étages qui trônent à l’intersection de la rue ouest et de la rue sud. L’apparence extérieure du saloon laisse deviner que certains ont largement profité de la ruée vers l’or… D’une couleur rouge flamboyante, il est difficile de louper ce bâtiment. Rajoutez à cela les cris, les rires, et une fumée épaisse s’échappant par la porte à double bâtant et vous obtenez le Royal Clover. Le lieu préféré des habitants de Laredo qui y viennent en quête d’argent, ou tout simplement pour étancher leur soif du moment, voire casser quelques dents lorsque la situation devient critique. Mais la justice étant très présente à Laredo, des tels événements se font rares… mais sont incroyablement bénéfiques pour la circulation sanguine…

A l’intérieur, les tables rondes lustrées ou simples et bancales et les chaises rembourrées recouvertes de velours pourpre opposées à leurs compagnes vermoulues donnent le ton…un intérieur diversifié pour des individus de tout bord. Tel un dégradé, les tables et les chaises sont classées de gauche à droite selon un sens croissant de leur état. Il faut dire que le propriétaire du saloon n’étant pas la personne la plus saine d’esprit, les choses les plus farfelues semblent s’être donné rendez-vous dans ce saloon.

A l’opposé d’un grand escalier verni est installé le point principal du bâtiment…le bar ! Au comptoir, Terry, le barman, sert sans relâche les verres aux clients assoiffés, les vidant par la même occasion de leurs billets verts ou de leurs lingots fraichement découverts.

Face à la porte, l’estrade supportant la scène surplombe la salle, donnant la meilleure vue aux clients venus voir les danseuses dans leur numéro…ou bien le pianiste qui les accompagne, mais cela est plus rare. Ce sont ces même danseuses qui vous montreront volontiers leurs autres compétences, pour peu que vous leur cédiez quelqu’un de vos dollars et que vous preniez la peine de monter dans les chambres de l’étage, aux fenêtres teintés, pour éviter que les âmes les plus pures ne soient troublées par les concours acrobatiques qui ont lieu…